1789 – Révolte fiscale – Révolution bourgeoise

Publié le 11 février 2019

Louis XVI n’était pas un idiot. Il n’a pas été guillotiné au pied de la Bastille le 14 juillet 1789…
Dépoussiérage de clichés sur La Révolution Française avec nos profs d’Histoire André et Daniel :
Déclenchée par l’injustice fiscale, la Révolution de 1789 a aussi été faite par des riches et des curés.

Cette « première révolution » installe le pouvoir des bourgeois. Elle n’est pas favorable aux pauvres qui perdent des droits, sans vraiment en gagner de nouveaux… Si ce n’est, un peu plus tard, le droit de pouvoir voter pour des riches…
Les bourgeois ont arraché le pouvoir à l’aristocratie. Mais veulent garder un roi.

1791 : Trahison et tentative de fuite de Louis XVI. Il est pardonné.

1792 : Louis XVI déclare la guerre à l’Autriche … dans l’espoir que la France perde…
Deuxième phase la Révolution : 1792-1794La Terreur… La France est attaquée de toutes parts par les autres puissances européennes… monarchiques… La jeune République prend les mesures radicales d’un pays en guerre… sur les fronts extérieurs… et intérieurs…

Venezuela : Des « dictateurs » ? … démocratiquement élus

Publié le 4 février 2019

Imaginez que le Président du Vénézuela encourage les Gilets Jaunes à manifester pour dégager Macron. Et appelle à de nouvelle élections en France…

C’est ce qui se passe en ce début d’année 2019. Mais à l’envers :

Macron exige de nouvelle élections au Vénézuela ! Et des membres du gouvernements français encouragent les Vénézuéliens à manifester et à abattre leur gouvernement…

En mai 2018, Nicolàs Maduro, – (ancien chauffeur de bus, et successeur d’Hugo Chavez) – , est élu avec 67,8 % des voix, dans le cadre d’une élection dont les modalités sont critiquées, notamment par des pays étrangers, dont le nôtre… Critique par pur amour de la démocratie, et sans aucune arrière pensée pour le pétrole du Venezuela…

En janvier 2019, Juan Guaidó Márquez, représentant de l’oligarchie vénézuélienne, et Président de l’assemblée nationale, s’auto-proclame président de la République… sans avoir été élu par personne… et conteste l’élection du Président Maduro

France Intox en tête, les médias dominants font passer le Vénézuela pour une dictature. Et Hugo Chavez et Maduro pour des Stalines des cocotiers. Or, de 1999 à nos jours, Chavez – puis son successeur Maduro – ont toujours été légalement et démocratiquement élus par le peuple vénézuélien. En 2002, ce peuple a même sauvé le régime chaviste d’un coup d’état fomenté par l’oligarchie, qui veut retrouver le contrôle du pétrole.

En redistribuant les profits pétroliers, les chavistes ont mis en place de réelles politiques de gauche. Avec de réels progrès : Nouvelle Constitution : Plus de consultations, de participation… Baisse de la pauvreté. Amélioration de la santé, de l’éducation, des services publics, des infrastructures…

La crise pétrolière a tari cette politique sociale… financée par l’or noir. Et les problèmes de corruption et d’étranglement économique perdurent.

Soutenue par le capitalisme occidental, l’oligarchie vénézuélienne ne cesse d’oeuvrer au renversement de Présidents pourtant élus. USA et Europe souhaitent en finir avec la vague de gouvernements de gauche élus dans toute l’Amérique du Sud des années 2000 : Venezuela, Brésil, Equateur, Bolivie, Chili…

Rediffusion d’un entretien d’avril 2018 avec Christophe Ventura – Journaliste au Monde Diplomatique – Chercheur à l’IRIS – (Institut de Relations Internationales et Stratégiques).

1958 – La Cinquième République nait d’un coup d’État militaire – Episode 1/2 – Crimes et complots de La Guerre d’Algérie

Publié le 29 janvier 2019

1958 : Des médias étrangers ne sont pas dupes du putsch de de Gaulle.

Peu démocratique la Cinquième République ? … Ce régime est né du coup d’État militaire de 1958.

De Gaulle, – l’homme du 18 juin 1940 – , devient un dictateur en se servant de la menace d’un putsch… auquel il participe. Deuxième fois en 18 ans que les députés abdiquent devant un militaire. En 1940, c’était devant un Maréchal…

Ce coup d’État s’enracine dans la Guerre d’Algérie (19541962).

Conquise en 1830, « l’Algérie, c’est la France » :  Trois départements français… mais où perdure le régime colonial. 1954 : Déclenchement de l’insurrection algérienne. La Quatrième République va pourrir dans cette guerre coloniale qui ne dit pas son nom.

Les complots pour abattre la Quatrième République prolifèrent  : Militaires factieux, souvent d’extrême-droite. Agitateurs fascistes. Ultras de l’Algérie Française. Pieds-Noirs affolés. Espions. Voyous, criminels de droit commun…

Et réseaux gaullistes… qui vont utiliser tous les autres pour permettre à de Gaulle d’arriver au pouvoir sur les épaules des parachutistes, de mettre fin à la Quatrième République, et d’instaurer ce régime de Monarque-Présidentiel de la Vème, taillé pour et par lui…
A écouter : Notre ami PatPierre-Alban-Thomas – a fait La Guerre d’Algérie. Il raconte les horreurs auxquelles il a assisté et parfois même participé. Premier volet : Algérie 1954 : Apartheid à la française

1958 – La Cinquième République nait d’un coup d’État militaire – Episode 2/2 – Opération Résurrection – Le putsch de de Gaulle

Publié le 28 janvier 2019

1940De Gaulle, est un héros de la France Libre.

1958 : Il est comploteur. Putschiste. Dictateur.
Le Général arrive au pouvoir sur les épaules des parachutistes.

Il abat la Quatrième République à la suite d’un complot dont il est la clé de voûte : L’Opération Résurrection.

Et sous la menace d’un putsch, fonde la Cinquième République dont il est le premier Président-Monarque…

Avec une constitution taillée pour et par lui…

Et qui n’allait qu’à lui…
Dessin de Jean Effel : Marianne, une fois de plus mariée de force à un militaire et violée… avec la complicité des politiques.

Gilets Jaunes – « Jusqu’à quand appellera t-on « justice » l’arbitraire des despotes, et « barbarie » la colère des peuples ? »

Publié le 14 janvier 2019

Avec les copains profs d’Histoire-Géo, autour des articles du Monde Diplomatique de Janvier 2019 :
Quand tout remonte à la surface.

Avant, j’avais l’impression d’être seule.

Déplorer les inégalités, ignorer leurs causes.