Une Histoire du 1er mai

Publié le 27 avril 2020

Slogan également valable pour : Retraite, école publique, allocations familiales, planning familial, etc…

Le 1er Mai n’est pas né en URSS, ni en Corée du Nord…

Le 1er Mai est né en 1886 … aux Etats-Unis !
Car les USA ont été une terre de grandes luttes sociales, notamment menées par des militants socialistes, anarcho-syndicalistes… Férocement réprimés pendant des décennies…

Hitler, puis Pétain volent le 1er mai à la classe ouvrière pour en faire une fête. Non pas une fête des travailleurs.
Mais une fête du travail, qui s’appelle toujours ainsi aujourd’hui.

Culte de la soumission au travail et au capitalisme,
plus que jamais d’actualité…

A écouter : Notre série Histoire des conquis sociaux.
A voir absolument sur ARTE : l’excellente série Le temps des ouvriers.
A voir et revoir et re-revoir : Ni dieu ni maître, une Histoire de l’anarchisme.

3 thoughts on “Une Histoire du 1er mai”

  1. Superbe documentaire qu’est  » Le temps des ouvriers « .
    Une chose principale, à ma vue, en ressort : l’aliénation produite par l’industrialisation.
    Il semble qu’à chaque fois, la révolution paraît ne pas aboutir lorsque l’on continue sur le chemin du productivisme.

  2. Messieurs,

    Un nouveau grand merci pour ce moment de jubilation passé en votre compagnie. Puté, si la révolution n’advient pas, ce sera pas de votre faute!

    Professeur Daniel, avec tout la modestie qui est la mienne et le respect que je vous dois, je me permets d’apporter une légère correction à votre propos au sujet du SMIC.
    Vous dîtes qu’il n’a jamais été possible de rémunérer en-dessous de ce seuil. C’était sans compter sur la fourbe discrétion de la droite (paf ! pléonasme au carré!)

    En effet, et à votre décharge, découvrir la modification scélérate d’une loi de même nature sur les contrats courts dans l’animation, et ce de surcroît, durant l’entre-deux tour d’une élection présidentielle, fallait être sacrément passionné de législation.

    François Fillon (c’est con, on a failli avoir un sacré crescendo de François dans la Ve) a permis avec ses affidés L. Châtel, X. Bertrand et J. Bougrab de passer sous ce seuil histoire du SMIC, par cette saleté de CEE (Contrat d’engagement éducatif) :  voir Art. D. 432-2 de l’article 1.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025753093&categorieLien=id

    Communes, structures, assos, organismes aux budgets limités en profitent là où personne ne viendra se plaindre: l’encadrement et l’animation auprès de ces petits êtres négligeables qui ne votent ni ne travaillent (plus): les enfants.

    Coup-double envers les jeunes adultes qui ont besoin d’un premier boulot et à qui l’ont confie ses sous-citoyens de petite taille.
    Ils coûtent moins chers et on leur apprend à se cogner des journées de 15h payées au lance-pierre. Exemple : https://candidat.pole-emploi.fr/offres/recherche/detail/101QKFB

    35€/jour ! Mais nourris/logés me direz-vous!
    Bon, la bouffe, il faut la préparer et vu sa qualité, il faut parfois la ramasser la nuit (souvenirs, souvenirs!).

    Fraternelles salutations.

    Julien.

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