En 1946, c’est dans une France ruinée que le ministre communiste Ambroise Croizat construit le Régime Général de la Sécurité Sociale…
Il n’y plus d’argent dans les caisses, mais ce n’est pas la question : Les communistes imposent « la Sécu », « les retraites » et autres protections sociales, les services publics…
La France est aujourd’hui l’un des pays les plus riches du monde. Or, on nous rabâche qu’il n’est plus possible de financer de politique sociale…
Essayer d’esquiver les coups assénés aux conquis sociaux ne suffit pas.
Passer à une lutte offensive commence par redonner du sens aux mots. Comme le mot « travail » : Activité consistant à produire des richesses, pas à servir le capital.
Parents, retraités, chômeurs, étudiants… produisent des richesses. Et sont donc des travailleurs qui méritent un salaire.
Lutter, c’est aussi redonner du sens à notre Histoire populaire :
Comment, dans la France ruinée de 1946, le ministre communiste Ambroise Croizat construit le Régime Général de la Sécurité Sociale, conformément au Programme du CNR – Conseil National de la Résistance…
On ne peut pas savoir où l’on est, ni où l’on va… si l’on ne sait pas d’où l’on vient… Petite Histoire de « la Sécu » avec le sociologue Bernard Friot.
Qu’ils se prétendent « de gauche », ou qu’ils s’assument de droite, les gouvernements qui se succèdent au service du capital détruisent nos conquêtes sociales : – Retraites. Services publics : Trains. Universités. Hôpitaux… et bientôt : La Sécu ! … A quand la fin du remboursement du toubib et des médocs ?
Conquis sociaux sabotés, privatisés, livrés au marché, pour que quelques riches se fassent du fric… au détriment de tous.
Des propagandes nous racontent que la Sécurité Sociale a été créée en 1945 grâce à de Gaulle : Faux : Le Régime Général de la Sécurité Sociale est construit en 1946 par le courageux ministre communiste Ambroise Croizat… à qui l’on doit aussi le système des retraites par répartition.