Compiègne-Royallieu – Episode 1/2 – 1941-1944 – Un camp nazi en France

Publié le 4 juin 2018

Royallieu-2015Rediffusion de reportage réalisé en 2015, à l’occasion de la disparition fin mai 2018, de Fernand Devaux, résistant-déporté, qui, – dans le second épisode -, raconte les circonstances de son incarcération à Royallieu, avant Auschwitz

De 1941 à 1944, 50 000 personnes sont emprisonnées au camp de transit et d’internement de CompiègneRoyallieu, antichambre française des camps de concentration nazis.

Parmi ces prisonniers : des juifs, mais surtout des communistes, syndicalistes, résistants de tous bords, réfractaires au STO, soldats évadés, droits communs…

Histoire tombée dans 60 années d’oubli, jusqu’à création en 2008 du Mémorial du camp de Royallieu qui célèbre ses dix années d’activité. Visite avec Anne et Raymond

– Merci aux copains de Radio Graf’Hit – 94.9 à Compiègne !

Compiègne-Royallieu – Episode 2/2 – 1940-45 – Des camps français… aux camps nazis… Une Histoire de Fernand Devaux, dit « Nounours »

Publié le 3 juin 2018

Fernand Devaux-1940-2015Fernand Devaux est mort le 30 mai 2018. Nous l’avons rencontré en 2015.

Comment ce jeune Français – non juif –  se retrouve-t-il à Auschwitz ?

Années 30 : L’Europe est couverte de dictatures.

France et Angleterre favorisent volontairement la montée en puissance des régimes fascistes : Italie, Espagne… Et l’Allemagne nazie qu’on laisse se réarmer et manger ses voisins… « Plutôt Hitler que le Front Populaire ! » est le cri de guerre de certains riches, terrorisés par les conquêtes sociales de 1936. Un an avant le Pacte Germano-soviétique de 1939, France et Angleterre signent avec Hitler un accord de non-agression : Les Accords de Munich de 1938, qui scellent l’abandon de la Tchécoslovaquie aux nazis. France et Angleterre abandonnent également la République Espagnole et la Pologne. On connait la suite…

Dès 1938, la France se couvre de dizaines de camps où les autorités parquent des civils : Allemands anti-nazis. Et 450 000 Républicains Espagnols qui fuient Franco…

A la « Drôle de guerre » succède une bien étrange défaite… Pour Fernand, jeune ouvrier syndicaliste, la Résistance commence dès 1938, avant même que la première botte nazie ne foule le sol français. Fernand a 18 ans en 1940…

Arrêté et détenu par des Français dès 1940, Fernand est l’un des 50 000 prisonniers passés par le camp de Royallieu à Compiègne.

 

Burning Heads – Plus de 30 ans d’amour… avec du punk autour !

Publié le 28 mai 2018

1987 : Création des Burning Heads à Orléans, déjà terre de punk et autres musiques violentes… en réaction à cette morne ville très à droite, hantée par le culte d’une pucelle en armure ? On parle des chiens d’Orléans depuis le Moyen-Âge…

Adeptes du DIYLe Do It Yourself – les Burning sont les artisans sincères et intègres d’un punk-rock brutal… Ils ont parfois frayé avec l’électronique. Mais c’est quand ils jouent jamaïcain que les Burning sont les plus bouleversants : Leurs albums Opposite sont parmi les plus beaux disque de reggae qui soient : Paradoxal pour des petits punks blancs d’Orléans ? Non : Naturel.

Electriques. Eclectiques. Ces têtes brûlées et rasées ne font donc pas dans le cheveu long et la guitare en bois. Mais ne serait-ils pourtant pas des espèces de hippies survoltés qui hurlent à l’amour depuis plus de 30 ans ? A suivre…

Aucard de Tours – Festival qui – économiquement – n’existe pas

Publié le 22 mai 2018


Cactus-emblème de l’édition 2017…

D’un point de vue économique, sur le papier, Aucard de Tours n’existe pas.

Comment Radio Béton fait-elle pour organiser ce génial et convivial festival, avec plus de 30 groupes de qualité, pour seulement 30€ les cinq jours de fête ? Avec boisson et merguez à tarifs raisonnables ?

Il y a le travail d’environ 150 bénévoles… dont certains bossent gratuitement et toute l’année sur l’événement. Il y a 33 années d’expérience, de culture de la débrouille et du DIY : Le Do it Yourself… hérité des « racines punks » et « alternatives » de Radio Béton

Et puis Aucard a fait des choix : Rester « petit » : jauge maximum : 4500 personnes.

Choix aussi de ne pas payer plus de 10 000€ pour une « tête d’affiche »… Car sur environ 400 000€ de budget total du festival, l’artistique représente à peine 100 000€… pour rémunérer 30 groupes !

Ne pas raquer des fortunes pour programmer des artistes qui passent à la télé, être un festival de découvertes, c’est aussi ce qui permet à Aucard de garder une dimension humaine… Mais cet équilibre est plus que fragile…

Aucard de Tours 2018 : Du Mardi 5 au Samedi 9 Juin… à Tours.

Autour d’Aucard de Tours – Festival sauvé des eaux

Publié le 14 mai 2018

Juin 2016 : Crue du Cher : L’un des deux chapiteaux d’Aucard…
Photo : Sophie Mourrat.

Cette semaine, parlons d’autres chose que des ravages du capitalisme : Détente en musique autour du Festival Aucard de Tours, créé en 1986 par Radio Béton, (née la même année).

Depuis 33 ans qu’il existe, on pourrait le croire éternel. Mais le fragile événement a bien failli disparaitre en 2016, lors d’une crue du Cher…

D’un point de vue purement comptable, ce génial et convivial festival n’existe pas : Comment Radio Béton fait-elle pour proposer 30 groupes, sur 5 jours, pour seulement 30€ ? Avec une super qualité d’accueil, de confort, et sans assassiner le public sur les tarifs des consommations…

Et vous ne trouvez pas que les « musikzactuelles » (comme on dit), semblent aujourd’hui plus intéressantes qu’elles ne l’étaient il y a 20 ans ? Que la technique, l’inventivité, la culture des musiciens a sensiblement augmenté ? Même s’il ne s’est rien créé de neuf depuis les dernières vagues de musiques électroniques de la fin des années 90…

Conversation avec Enzo, l’un des coordinateurs d’Aucard…

Aucard de Tours 2018 : du Mardi 5 au Samedi 9 juin.