La Commune de Paris – Episode 3 – 1870-1940 – Le choix de si étranges défaites

Publié le 10 mai 2021

Guerre de 1870 : Trahison du Maréchal Bazaine, qui livre notamment Metz aux Prussiens.
1940 : Trahison du Maréchal Pétain. Même logique de classe : Quand les riches ont peur, ils pleurent dans des bottes étrangères. Prussiennes. Allemandes. Américaines. Ou les deux.

Quand elle se sent menacée par le peuple français, la bourgeoisie française a pour habitude de demander de l’aide à l’étranger.

1860-1870 : Napoléon III accorde quelques droits à la classe ouvrière. Ce qui effraie la bourgeoisie.
1870 : Pour conforter son pouvoir, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. L’armée française est commandée par le Maréchal Bazaine, pour qui le danger n’est pas l’envahisseur prussien, mais la classe ouvrière française. Trahison de Bazaine … Cette même logique de classe est à l’oeuvre dès les années 1920, avec la trahison de Pétain qui aboutit en 1940

Car comparé à l’impérialisme allemand ou étasunien, l’impérialisme français est faible. Notamment à cause de ce peuple français parfois très remuant …

Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.

1940 – 2020 – Trahison des élites – Le choix de l’étrange défaite

Publié le 29 juin 2020

Les Français de 2020 ne savent plus ce que savaient les Français de 1945 :
– Bien sûr que la France a été trahie par ses élites patronales et financières.
Et par une partie de l’état major militaire français, issue de l’oligarchie.

Pendant 75 ans, des « historiens » officiels au service du pouvoir capitaliste ont falsifié l’Histoire : Réhabilité les coupables. Diabolisé les héros…
2020 : On touche le fond avec les commémorations médiatiques des 80 ans de la débâcle…
Dès 1940, avec son livre « l’étrange défaite« , l’historien Marc Bloch dénonce des responsables du complot et de la trahison. Travail poursuivi dans « Le choix de la défaite » et autres ouvrages de l’historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite de l’Université Paris VII. En une époque ou de mauvais historiens assassinent Marc Bloch une seconde fois, tout en prétendant le vénérer. Or, Lacroix-Riz ne fait pas de l’Histoire avec des opinions. Mais avec des sources croisées entre elles : D’innombrables archives qu’elle semble être l’une des rares à consulter… Tant elles sont gênantes pour l’oligarchie d’hier… Et donc d’aujourd’hui…

A écouter : Nos autres émissions avec Annie Lacroix-Riz : – Les archives sont impitoyables ! – La synarchie : Une Histoire sous contrôle. – Plutôt Hitler que le Front Populaire !Elites françaises 1940-1944 : Collabos pendant et avant l’Occupation. – 1945 : Les collabos sont toujours en place.

Et aussi nos émissions sur les Accords de Munich de 1938, pacte de non-agression que France et Angleterre signent avec les nazis, un an avant le Pacte Germano-Soviétique de 1939.

Et encore : Les histoires de : Jean Zay. Jean, prisonnier. Pierre-Alban Thomas, résistant. Fernand, Camille, Michel, résistants et déportés.

L’histoire de Jean – Prisonnier de guerre – 1940-1945

Publié le 15 janvier 2018

1940 : Presque deux millions de Français sont capturés.

Et emprisonnés un peu partout en Allemagne, en Pologne… parfois jusqu’en 1945…

Jean est l’un d’entre eux.

Guerre et captivité lui ont volé six années de sa vie.

Histoire peu glorieuse… donc peu racontée…

Histoire qui concerne pourtant bien des familles…

Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1/3 – « Les archives sont impitoyables »

Publié le 20 novembre 2017

le-choix-de-la-defaite2017 : On découvre que l’entreprise Lafarge a collaboré avec les terroristes de l’Etat Islamique.

Rien d’étonnant : Pendant l’occupation, Lafarge faisait déjà de très fructueuses affaires avec les nazis. Ce n’est pas un cas isolé : Presque tous les industriels français ont – dès les années 30 – réalisé de très juteux profits en collaborant très volontairement avec le IIIème Reich :

Renault bien sûr. Mais aussi les camions Berliet, les huiles Lesieur, les peintures Valentine, les verres Saint Gobain, les sacs Vuitton… et bien entendu L’Oréal, fondé par Eugène Schueller, (père de Liliane Bettencourt), qui, avec Michelin, finance le complot fasciste du 6 février 1934 … La liste des entreprises françaises qui ont volontairement réalisé d’énormes profits avec les nazis est interminable…. et comprend des marques que nous connaissons toujours aujourd’hui. Tout comme l’Histoire de la collaboration comporte des noms toujours connus : Sellières, De Wendel, Schneider, Giscard d’Estaing, Mitterrand

Rediffusion de trois entretiens réalisé en 2014 avec l’historienne Annie Lacroix-Riz, – Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII -. Préparation pour deux autres conversations autour de son dernier et passionnant ouvrage : Les élites françaises entre 1940 et 1944. Ou comment, dès la fin de l’été 1941, les capitalistes français comprennent que le cheval nazi, – (sur lequel ils ont misé dès les années 30) – , va perdre la guerre, et qu’il est temps de pactiser avec les USA, dans un monde dont on sait qu’il sera sous domination américaine. Dès l’été 1941, on prévoit déjà la guerre froide.

Dans cette première émission : Retour sur l’ouvrage Le choix de la défaite, dans lequel Annie Lacroix-Riz, – preuves et archives à l’appui – , poursuit l’analyse de l’historien Marc Bloch, qui dès 1940 écrit L’étrange défaite : Ou comment une partie de l’état major français trahit la France en permettant aux nazis de nous envahir si facilement. Or, les militaires sont les valets des capitalistes,  « élites » qui complotent contre la République depuis les années 20

Au delà de ce très dérangeant rappel, Annie Lacroix-Riz nous dit ce qu’est le travail d’un véritable historien, dont la première matière sont les sources : des archives de toutes sortes. Car l’Histoire ne se fait pas avec des opinions, mais avec des preuves…
Dans  Le choix de la défaite, on aborde les questions suivantes  :  1938-1940 : De la politique munichoise  à  la drôle de guerre.

– Pourquoi la France perd-elle aussi facilement la guerre de 1940 ? Parce qu’une partie de l’état-major français a trahi en faveur du IIIème Reich

– Quel est ce complot de la synarchie ? Qui sont les synarques ? (Si vous n’aimez pas le mot complot, utilisez l’expression « stratégie discrète » du capital).

Le mur de l’argent et les 200 familles sont-ils des mythes ? Non. La plupart des dynasties de capitalistes collabos sont toujours au pouvoir aujourd’hui.

Louis Renault, Eugène Schueller… « simples » collabos… ou vrais fascistes ?

– L’Histoire et son enseignement sont-ils sous contrôle ? Comment un historien sérieux travaille-t-il ?

A écouter également : Histoire de l’Europe – 1938 – 2014 – Des Accords de Munich au Traité de Lisbonne.